En courant avec des amies, une d’entre elles m’expliquait que depuis son dernier marathon elle s’était complètement dans une quête de toujours mieux et s’était complètement déconnecté au plaisir de courir.
Elle a passé la ligne d’arrivée en 4h01 avec un objectif en moins de 4h, les dents serrées et n’a éprouvé aucun plaisir et s’est fait mal physiquement et psychologiquement. Elle a conscience d’avoir un profil perfectionniste et exigeant et sait aussi que cela peut être moteur tout comme toxique et contre-productif.
Aujourd’hui elle oeuvre pour reprendre du plaisir, fait des sorties sans autre objectif que reconnecter à son envie de courir.
Elle n’est pas la seule dans ce cas, une cliente que j’accompagne pour la 2ème fois pour le marathon de Paris a rencontré la même problématique après son 1er marathon. La connexion au plaisir s’est cassée, seule restait la satisfaction ou la non-satisfaction liée au chrono. Elle s’était aussi écoeurée de la prépa physique et n’a pas pu se préparer pour les 2 semi-marathon suivant, impossible pour elle !
Nous avons pu travailler sur cette notion de plaisir de la course à pied, pour elle dans la vie que ce soit au travail ou dans le sport, son moteur est le PLAISIR donc il était urgent qu’elle s’y reconnecte et qu’elle retrouve du sens à courir.
Bien souvent on oublie de mettre l’huile dans le moteur de notre véhicule qu’est notre corps, l’essence elle est représentée par l’alimentation, le sommeil, l’entraînement physique, l’huile quant à elle on y pense peu malgré son importance essentielle. Alors mettez du sens et du plaisir dans votre moteur ! et si vous n’en avez plus en stock sachez qu’il est possible d’en retrouver.